« La surdité est une histoire de larmes. Et de temps qui passe / sur le silence du monde.
Le dernier vol des oiseaux, les chants oubliés des baleines boréales /
l’effacement poudré des papillons. La surdité c'est ce qui meurt le monde.
Avec le temps, même la douleur s’estompe. Le corps insensibilise,
se métisse d’absence à lui-même. On s’habitue à tout.
Et en s’habituant, l’habitude elle-même devient corps. Avec par-dessus la douleur en onguent. La douleur en peau ficelée / Sur. »
HEDDA / (Extrait)