Sigrid CARRÉ LECOINDRE, auteure

HEDDA / Flux

HEDDA est un monologue sur les violences conjugales commandé par la comédienne et metteure en scène, Lena Paugam en mars 2017.

Librement inspiré de la vie d'Hedda Nussbaum et de son récit biographique Surviving intimate terrorism, le texte a été créé en janvier 2018 à La PASSERELLE - Scène Nationale de St BRIEUC, dans une mise en scène de Lena Paugam. Elle en est aussi l'unique interprète. 

 

La pièce a paru aux Editions Théâtrales le 20 juin 2019.

« La clarté ne naît pas de ce qu’on imagine le clair, mais de ce qu’on prend conscience de l’obscur. » 

Carl Gutav Jung, L’Âme et la vie

NOTE SUR L'ÉCRITURE D'HEDDA

"Au début de la composition d'HEDDA, alors que d’ordinaire, j’écris plutôt du gris vers la couleur, ce qui s’est naturellement imposé, est une couleur.

Le bleu. Ou plutôt une sensation de bleu. Ce fut le véritable point de départ. 

J’ai alors commencé à décliner cette couleur. A creuser les visions poétiques qu’elle m’évoquait.

Je me suis mise à écrire des poèmes sur l’eau, le froid, le foyer, les colchiques, les algues bleues, le coeur bleu de la flamme, les bleus aux corps évidemment, et le poison, les veines. Il s’agissait de créer le terreau poétique d’HEDDA. Ceci, tout en développant parallèlement l’écriture de l’histoire d’Hedda Nussbaum à partir de son livre Survivre au terrorisme intime.


Et puis, est arrivé ce moment étrange, où j’ai eu la sensation que le fait divers devenait un prétexte. Voire une prison. Il fallait que je me dégage de son étreinte. Que je prenne du recul, pour l’observer de loin et ainsi, retrouver la nécessité de cette parole que j'essayais de donner à entendre. 

L’histoire d’Hedda Nussbaum est terrible à plusieurs niveaux. Le plus évident étant qu’elle se solde par la mort d’un enfant sous les coups d’un parent. Mais, ceci mis à part, tous les ingrédients de ce fait divers sont déjà sensationnels ou exacerbés, de la présumé stérilité d’Hedda, aux adoptions illégales, en passant par la personnalité totalement manipulatrice de Joel Steinberg, sans parler des abîmes d’aveuglement, de mensonge, de la violence des coups portés, du scandale médiatique, du combat des différents camps féministes ou de la consommation compulsive de drogues dures. 

Alors que nous commencions les répétitions, cette surenchère a fini par nous placer, Lena Paugam et moi-même, dans une froideur désabusée face à l’histoire. Et nous avons alors commencé à envisager ce trop plein comme un risque : celui de l’évitement de la réception, ou de l’excuse, celui de la défausse, et du dédouanement. Or, si nous avions cette sensation, c’est que nous perdions de vue l’essentiel de ce que nous voulions raconter et transmettre. L'endroit d'universalité de cette histoire particulière.

 

HEDDA, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre amoureuse. L'histoire d’un amour dans lequel, petit à petit nait la violence. Le sujet véritable c'est celui-là : comment la violence peut naitre dans l’amour, comment elle parvient à s’en nourrir. Ou plus exactement, comment l’un et l'autre finissent par devenir interdépendants. Et ce sujet, de l’évolution du contrat initial dans un couple ; ce sujet de l’effritement de l’amour, et de la mise à nu des rapports de force quels qu’ils soient, concerne tout le monde. A des niveaux différents, évidemment, mais c'est un carrefour sensible et universel d'expérimentation. 

C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé progressivement de nous re-concentrer sur ces mouvements infimes de l’histoire initiale, sur son noyau. Et de ne garder d’Hedda Nussbaum qu’une décoction poétique constituée de quelques épisodes romancés, réécrits, ainsi que ce prénom Hedda, dérivé d’Edwige parce qu’il contient étymologiquement la notion de combat; cette couleur bleue, qui pour moi évoque à la fois l’enfance, la flamme du foyer, mais également la solitude, le poison ou le froid glacial de la mort. Et puis, bien sûr, ce sentiment d’accélération du battement depuis le coup de foudre, la première peur, le premier coup jusqu’à la syncope finale.

Parce que c’est rythmique la violence. Et que l’histoire d’HEDDA, n'est rien d'autre qu'une histoire de rythme courant jusqu’à l’auto-implosion, ou la disparition totale de sa propre pulsation.


Hedda est une femme particulière, mais elle parle au nom de toutes celles qui ont vécu cette histoire là. Cette accélération là.

Au nom de toutes celles qui ont du se battre contre. Et qui parfois ont échoué, et qui parfois ont vaincu. 

C’est aussi pour ça qu’est né le personnage de la narratrice. A la lisière du conte, elle donne à entendre Hedda.

Elle devient surface de projection des désirs, et prend les contours que chacun lui offre. Alors peut-être est-elle l’enfant devenue adulte. Peut-être est-elle Hedda. Une voisine, une mère, vous. Tout cela à la fois, ou bien rien de tout cela. Et ça n’a pas tellement d’importance. L’important c’est qu’elle impulse l’histoire, et devienne le moteur de l’alternance des points de vue.

La possibilité de glisser dans les scènes, dans les mots intimes de l’homme et de la femme, dans leurs regards différents sur une situation identique. La possibilité aussi, dans le même mouvement, d’approcher la polysémie de la violence, et d’éviter les condamnations ou les raccourcis rapides empêchant systématiquement toute réflexion." Sigrid Carré-Lecoindre

 

 


« Elle adorait l’aimer,

il adorait qu’on l’aime. Et peut-être juste qu’ils s’emboitaient pile poil. Comme il faut. Ou bien qu’ils s’ennuyaient, au même endroit, au même moment du monde, et que c’était là leur véritable point commun. La véritable raison de leur rencontre. Et peut-être que ce n’est pas une raison suffisante. Mais QUI /
peut véritablement SAVOIR ça. QUI /
peut seulement JUGER ça. 
» 

HEDDA / (Extrait)

PARFOIS L'HOMME / Extrait n°2

Parfois l’homme restait là

assis. Le coeur posé au bord de la fenêtre. A regarder ses actes en perspective. Les poings crispés, le regard vide, 

il attendait — Que la colère passe / ou bien qu’au fond du ventre un sang trouble ne dé-

VIDE. Alors / derrière ses yeux, un paysage rapide, bâti de traits fugaces défilait — un paysage de train faisant sauter le monde, empêchant quelque fixation que ce soit, de la pensée ou de l’idée. Un paysage FUYANT

comme son âme en ces instants là, de doute substantiel.

Qu’est-ce qui / en elle / était capable de provoquer 

Ca — Cette irruption soudaine des pores, cette effusion rapide des eaux / suivies 

de l’anéantissement TOTAL de  /

Quoi? — qu’est ce qui / au plus profond d’elle, avait ce pouvoir là / de LE mettre en colère. 

— PARFOIS

s’asseyant à peine. Il respirait / vaguement. Et puis quittait la pièce. 

On pouvait lire sur son front une fatigue générale. Un épuisement 

millénaire. Envisager alors qu’il se brise en petits morceaux menus qu’il serait facile de repriser. De raccommoder, pour le faire ressembler à l’homme du départ — au souvenir qu’on en a. Quand/

il souriait encore, quand il SAVAIT aimer, de toute la force de son nom — et que se déployant ses bras atteignaient les plus hauts étages des grattes-

ciel — quand / à l’abri de ses ailes confortables elle pouvait encore dire « il est immense et beau. 

Voici l’homme que j’aime —  Fier comme un roc. LE VOILÀ / projetant son 

CORPS au-delà de son 

CORPS — et cette puissance là est l’endroit de mon amour » — et sans doute avait-elle tort de laisser peser sur lui ces attentes satisfaites, de femme satisfaite — parce qu’alors c’était là SANS DOUTE tout au fond de lui / 

la raison du délire, 

le seuil défiant l’intolérable, 

la charnière ténue d’où / 

peut-être 

LA RENCONTRE / Extrait n°1

De nouveau, ses lèvres se sont mises à bouger. Elle 

SAVAIT/ précisément 

ce qu’elle aurait voulu lui dire. Assise là maladroitement, sur le plan de travail à côté de l’évier. Imaginez un peu, le plus bel homme de la soirée, qui PLANTE son regard dans le vôtre. Elle savait PRÉCISEMENT /

ce qu’elle aurait voulu lui dire : 

« TOI /

qui est là juste devant moi, 

et me parle sans discontinuer — Emmène-moi 

en dehors de ce bungalow. 

En dehors de la ville. 

De l’autre côté de l’île. 

Prends ma main — allez / 

Séchons l’école, 

les autres, 

la foule. 

Prenons le tram, un cheval 

ou un chien. Peut-être 

juste la voiture. VIENS. 

EMMÈNE-MOI. 

Loin d’ici. 

Au calme. 

Embrasse-moi sous la lune. 

Ou la pluie. 

Dans le rouleau d’une vague. Embrasse-moi /

contre un vieux mur de brique. 

Sur les marches d’une église. 

Derrière la porte du deux pièces que tu habites, 

ça n’a AUCUNE importance. Mais —

embrasse-moi. »

 

Ce qu’elle voulait lui dire, ne se dit pas. Ce qu’elle voulait lui dire s’embrasse, PASSE 

d’une bouche à une autre. Dans le prolongement des yeux. 

Et ses mots à elle bloquent toujours au bord des lèvres. Sur le bout de la langue. Ils 

BLOQUENT. Péniblement, elle était tout de même parvenue à articuler :

 

« JJ-JJ-Je m-m-m’app-ppelle HEDDA »

 

Et puis elle avait souri. En guise de discours. Alors lui,

il lui avait rendu son sourire. 

"On ne parle jamais de la peur. On ne parle pas de cette peur là sans visage. Qui arrive sans crier gare et grossit comme une tumeur à l’intérieur du bonheur. On ne parle PAS /

de cette PEUR / invisible, qui colonise tout, remplit les maisons, les cahutes, les grottes et cascades GLISSE

aux frontons des façades — De cette peur-là qui engorge les fossés. On ne parle pas. 

Jamais. Il n’y a pas de mots pour ça. La peur ne tient pas en mots, elle prend tout, dépasse. C’est une toile noire, et bleue foncée —  concentrique comme l’amour, LA PEUR — 

comme la vie." HEDDA (extrait)

LA PRESSE EN PARLE...

Festival d'Avignon OFF 2018

FRANCE CULTURE — par Joëlle GAYOT

Toutes les femmes s’appellent HEDDA 

« Avignon 2018 |Parce que, parmi les 1500 spectacles du Off, existent d’incroyables pépites, nous abordons le cas Hedda, un monologue de Sigrid Carré Lecoindre sur la violence conjugale, que joue au théâtre de la Manufacture la comédienne Lena Paugam. Un spectacle sidérant dont le public sort en état de choc. »

 

TÉLÉRAMA — Avignon 2018 / Les 31 spectacles à ne pas manquer

TTT pour HEDDA

« Ce monologue âpre, dur, concret navigue en eaux troubles. Refusant la binarité ordinaire, coupable versus victime, il passe par la bande et s’enfonce, dès lors, dans l’innommable en suggérant qu’au-delà des coups physiques, persiste la possibilité d’un amour réciproque. C’est tendancieux mais terriblement efficace pour que naisse une écoute tendue, aigüe, inconfortable. »


L’INSENSÉ — par Malte Schwind.

HEDDA, scène de crime

« Et l’écriture de Sigrid Carré-Lecoindre a le mérite de travailler dans la complexité du réel, son ambiguïté permanente, même aux endroits qui sont généralement jugés d’un revers de main. C’est peut-être là que réside la nécessité de cette dramaturgie des points de vue multiples ; complexifier et ne pas pouvoir venir à bout du réel. »

 

LE CORYPHÉE — par Julia Bianchi

AVIGNON 2018 / HEDDA

« une langue vive, rythmée, poétique, sensible qui décortique la sensation, le système dans ses moindres failles jusqu’à ce que cela en devienne vertigineux.

A ce texte splendide s’ajoute une interprétation sur le fil du rasoir, d’une justesse et d’une retenue exemplaire. Léna Paugam nous prend par la main dès ses premiers mots et ne nous lâche plus jusqu’à la fin. »

 

LA GRANDE PARADE — par Daniel Bresson 

HEDDA — Entrer sans bruit dans l’intimité d’une femme battue

« Le texte de Sigrid Carré-Lecoindre est magnifique. Dense et remarquablement écrit, il raconte avec talent cette douloureuse histoire d’amour où la violence prend peu à peu une place prépondérante, tout en parvenant à préserver un lien fort avec le spectateur avec des mots plus directs, plus crus. Certaines phrases raisonnent bien après la fin du spectacle, pour qu’on ne les oublie jamais. Une des phrases d’Hedda, « Mon corps est un champ de bataille. A trop le battre, il arrive qu’il prenne la fuite ! » en est un exemple frappant. »

 

LA PROVENCE — par Floriane Boulghobra

HEDDA / Coup de coeur 

« Sigrid Carre-Lecoindre, inspirée par une des premières affaires médiatisées de violences physiques et psychologiques aux Etas Unis en 19(87), signe un texte subtil, loin des préjugés et des lieux communs sur la violence, elle interroge les tréfonds de la colère. Celle dont on a autant honte de recevoir que d’infliger. Le point de non retour où plus personne n'est dupe de l’amour, quand on sait qu’il n y a plus aucun refuge à la peur. L’illusion de joie est fini, malgré l’enfant qui est là , malgré les sourires placardés sur le frigo.

Lena Paugam, seule en scène, à la lisière entre conte et slam, porte ce texte avec virtuosité et élégance. Une création contemporaine à la hauteur de ses ambitions, qui pose des questions au delà des limites de la bienséances, sans nous asseoir en otage d’une réponse unique. »

 

THÉATRE DU BLOG — par Véronique Hotte

HEDDA / Critique

« Sigrid Carré-Lecoindre, avec une écriture poétique, délicate et précise, nomme ce qu’on n’ose jamais évoquer : «Avec le temps, même la douleur s’estompe. Le corps insensibilise, métamorphose. Prend des contours/ Se métisse d’absence à lui-même. On s’habitue à tout… » Le corps de la jeune femme n’est plus qu’une douleur étouffée. Lena Paugam se lève, marche, s’immobilise puis reprend son errance jusqu’au terrassement final. Un spectacle délicat où est montrée toute la terreur des perversités des humains… »

 

LA THÉATROTHEQUE

HEDDA / Critique 

« Progressivement, la comédienne devient Hedda, devient le mari, devient la violence, elle est la violence dans l'amour, l'amour dans la violence, tout se trouble, s'emmêle, elle s'habitue aux coups par amour, la souffrance devient son baume.

C'est énorme ! Réservez vite, car c'est plein à plusieurs jours. »

Festival Mythos 2018 / Rennes

Ouest France / 19 avril 2018

Hedda, une pièce coup de poing

« Hedda raconte la peur, la honte, puis le silence assourdissant. Et la solitude, la quête de l'amour perdu. Hedda, c'est le texte signé Sigrid Carré-Lecoindre, fort, poignant. La pièce est interprétée et mise en scène par la Rennaise Lena Paugam, seule en scène, tour à tour Hedda, le mari violent et la narratrice, juste et émouvante. »

 

RCF Alpha / 18 Avril 2018

Regard, en direct du Festival Mythos

Arnaud Wassmer reçoit  Yannick Jaulin et Gérard Potier

Puis Lena Paugam et Mohamed El Khatib (interview croisée à partir de 0.30)

 

Ouest France / 16 avril 2018

Hedda, quand l’histoire d’amour vire au drame

"Festival Mythos. Hedda est le combat d’une femme qui lutte contre la violence de son mari et ses propres démons. Un sujet brûlant et sensible."

 

YEGG / 13 avril 2018

MYTHOS 2018 : LENA PAUGAM, SUR LE FIL DE LA CRISE DU DÉSIR

"Dans le prolongement d'une recherche sur ce qu'elle a appelé "La Crise du désir", Lena Paugam poursuit son chemin. Observatrice d’une génération en proie à la confrontation de son désir et de son empêchement, elle ne cesse de jouer des fragments, des formes, des arts, des récits individuels et des ressentis universels. Et ce sont des successions de rencontres, des histoires personnelles, un fait divers daté de 1987 et une loi votée 30 ans plus tard en Russie pour la dépénalisation des violences conjugales qui ont amené la comédienne et metteure en scène Lena Paugam à collaborer, une nouvelle fois, avec la dramaturge Sigrid Carré Lecoindre. Ensemble, elles ont créé Hedda, une pièce présentée à l’occasion du festival Mythos, les 17 et 18 avril, à 21h, au théâtre de la Paillette, à Rennes. "


HEDDA / Spectacle sur les violences conjugales

Le Cri de l'Ormeau, 15 janvier 2018

 

Le spectacle Hedda, était programmé à la Passerelle (scène nationale) à Saint-Brieuc les 11 et 12 janvier 2018.


La vie n’est pas manichéenne. Il y a toujours un morceau de yin dans le yang et un morceau de yang dans le yin. Sigrid Carré-Lecoindre et Lena Paugam le savent bien et l’expriment bien. La première pour l’avoir écrit dans ce texte, la seconde pour l’avoir interprété. La femme et l’homme de cette histoire tombent raides dingues amoureux au cours d’une réception, elle, touchante de maladresse, bégayante, lui, touchant de suffisance craquant pour cette gourde pas son genre. Vivant ensemble, il a l’ambition d’en faire une femme forte, lui imposant des talons hauts pour voir le monde d’au-dessus, et des bains d’eau froide pour être vivifiée. Peut-être prémices de sa dureté, de son emprise ? Femme brillante elle le devient, lui, narcisse, ne va pas le supporter. Jusqu’à la première claque, qui sera suivie au fil du temps par un sadisme de haut niveau, montant petit-à-petit comme l’eau glacée qui remplit la baignoire et où on finit par rester parce qu’on y est figé. En face, ce n’est pas du masochisme, mais elle reste, pétrie de honte et d’amour encore, peut-on oser dire ce paradoxe ? L’amour encore présent dans la violence, comme la violence était déjà présente dans l’amour commençant, il me semble. Ce n’est pas ces miettes d’amour résiduel qui la retiennent, mais l’annihilation de son être par l’emprise diabolique qui l’a submergée. Jusqu’à la dissolution finale dans le bain d’eau glacée, bouclant la boucle de l’emprise.


Lena Paugam, seule en scène, parlant à la 3è personne, est à la fois la narratrice de l’histoire et la femme du drame. Son expression passe du genre conférencière à une chorégraphie des actions de l’histoire, soutenue par une musique prenante magnifiant l’intensité dramatique. Effectivement, un chorégraphe et un musicien ont collaboré étroitement à la création de cette œuvre.


Il faudrait qu’un maximum de personnes voient ce spectacle, et en particulier les acteurs et victimes de ce type de drame.

 

Le cri de l'ormeau / Hedda

17 janvier 2018 / Ouest France St Brieuc, par Marc Bergeron

Le Télégramme, 9 janvier 2018

Ouest France, 4 janvier 2018

St Brieuc / Les violences domestiques au coeur d'HEDDA

Ouest France / 10 janvier 2018

"Cette pièce, écrite par Sigrid Carré-Lecoindre, est inspirée d’un fait divers de la fin des années 80. Seule sur scène, Lena Paugam (qui en assure aussi la mise en scène) interprète ce spectacle."

Les violences domestiques au coeur de HEDDA 

Entretien avec Lena Paugam (commanditaire, metteure en scène et comédienne de la pièce HEDDA)